Le président de la République s’est adressé à la Nation lundi soir. Il a notamment annoncé la hausse du SMIC et l’annulation de l’augmentation de la CSG pour certains retraités.
Les mesures annoncées par Emmanuel Macron
Le chef de l’Etat a décidé de "décréter l’état d’urgence économique et sociale".
Le président de la République a d’abord voulu évoquer la situation des travailleurs. Il a annoncé pour le début de l’année 2019, une hausse du SMIC de 100 euros par mois, sans impact pour les employeurs.
Toujours pour le mois de janvier, Emmanuel Macron annonce que les heures supplémentaires ne seront plus concernées par les impôts, ni les charges.
Pour ce qui est de la hausse de la CSG (Contribution sociale généralisée), elle est annulée pour les retraites de moins de 2 000 euros. "L’effort était trop important et injuste", a-t-il commenté.
Le président a aussi demandé aux entreprises qui le peuvent de verser une prime de Noël. Aucun impôt ni charge ne seront imposés.
Par ailleurs, Emmanuel Macron veut aller à la rencontre des maires des régions de toute la France.
"Dès 2019, le travailleur au SMIC gagnera de 100 euros sans que cela coûte aux employeurs."
"Les heures supplémentaires seront versées sans impôts, ni charges."
"Je demande aux entreprises qui le peuvent de verser une prime de Noël, sans impôts, ni charges."
"Nous annulerons la hausse de CSG pour les retraites de moins de 2 000 euros."
"Je rencontrerai les maires de France, région par région afin de bâtir le socle de notre Nation."
Extraits de l’allocution d’Emmanuel Macron
"Les événements en métropole et en Outre-Mer ont beaucoup troublé la Nation."
"Aucune colère ne justifie qu’on dégrade, qu’on s’attaque à un policier ou un gendarme. Le calme doit régner, nous y mettrons tous les moyens."
"Je n’oublie pas qu’il y a une colère, une indignation. Beaucoup d’entre nous et de Français peuvent la partager."
"Ce fut d’abord une colère contre une taxe, le Premier ministre a annulé celle-ci. Mais cette colère est plus profonde et justifiée, je la comprends à bien des égards. Sûrement nous n’avons pas réussi à y répondre à temps."
"Je sais qu’il m’est arrivé de blesser certains d’entre vous avec mes mots. Ma légitimité, je ne la tire que de vous."
"Je veux décréter l’état d’urgence économique et sociale. Nous voulons une France où l’on peut vivre dignement de son travail."
"Nous ne reprendrons pas le cours normal de nos vies sans que rien n’ait changé. Nous sommes à un moment historique de nos vies. Mon seul combat, c’est pour vous. Notre seule bataille, c’est pour la France."