À la suite de l’attentat de Strasbourg, le gouvernement a appelé les "Gilets Jaunes" à être raisonnables et ne pas manifester samedi.
À la suite des nouvelles mesures d’Emmanuel Macronsur le pouvoir d’achat, les "Gilets Jaunes" ont toujours souhaité passer à l’acte 5 de leur mouvement, samedi 15 décembre à Paris et dans toute la France. La majorité a quand même appelé les manifestants au calme surtout après la fusillade de Strasbourg.
À ce stade, le gouvernement n’a pas encore décidé d’interdire les mobilisations des "Gilets Jaunes". Par contre son porte-parole, Benjamin Griveaux, les a appelés ce jeudi sur Cnews à être raisonnables et ne surtout pas manifester.
Toutefois, ces demandes n’empêcheront pas les personnes de piller, casser ou de se rendre dans les rues. "Il n’est pas raisonnable de manifester, car nos forces de l’ordre et de sécurité ont été mises à contribution énormément ces dernières semaines", a-t-il insisté.
Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a lui aussi souhaité la fin des mobilisations des "Gilets Jaunes". "Le temps est venu de cesser ces manifestations (…) Il y a une question de responsabilité après les annonces d’Emmanuel Macron et l’attentat de Strasbourg", a-t-il jugé sur Public Sénat, confirmé par Europe 1.
Quant à la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, elle a insisté sur l’attentat de Strasbourg. Mercredi, elle avait estimé que les manifestations devaient cesser en raison de l’évènement dramatique de Strasbourg, ainsi que les réponses données par le chef de l’État aux revendications des "Gilets Jaunes".
La majorité et plusieurs personnalités du gouvernement ont demandé clairement l’arrêt du mouvement de contestation, comme le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand. Selon lui, il faut arrêter le mouvement pour passer à la "construction d’un nouveau modèle français".
"Sur la question fondatrice du mouvement qu’est le pouvoir d’achat, des réponses honnêtement massives ont été données, des choses de court terme ont été mises sur la table, et il faut maintenant que nous retrouvions le chemin du dialogue", a-t-il plaidé sur France Inter.
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