Après les violences qui ont émaillé la manifestation des "Gilets jaunes" à Paris, samedi 16 mars, la méthode du maintien de l’ordre de Christophe Castaner essuie de nombreuses critiques.
Le regain de violences survenues sur les Champs-Elysées lors de l’acte 18 des "Gilets Jaunes" démontre des "dysfonctionnements", des "insuffisances" dans l’exécution du dispositif de maintien de l’ordre, a reconnu l’exécutif. La gestion de sécurité du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, était au cœur des critiques au niveau de l’opposition, mais aussi chez les manifestants. Des rumeurs circulaient même autour de son éventuel départ du gouvernement.
Au micro de France2, lundi 18 mars, le Premier ministre Edouard Philippe a condamné des violences que "le peuple français n’accepte pas", note France24. Pour éviter de prochains dysfonctionnements lors des manifestations, il a présenté des mesures de maintien de l’ordre complémentaires. Le chef du gouvernement a également annoncé le remplacement du préfet de police de Paris, Michel Delpuech, par Didier Lallement, préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, connu pour son "sérieux" et sa "fermeté".
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Edouard Philippe a cependant assuré que la démission de Christophe Castaner n’était pas envisagée. Interrogé sur le risque accru d’une stratégie de maintien de l’ordre qui va davantage au contact des manifestants et des casseurs pour éviter les dégradations, il a parlé d’une stratégie qui permettrait plus de mobilité, de fermeté, aux forces de l’ordre.
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