En pleine crise des "Gilets Jaunes" Emmanuel Macron s’exprimera "en début de semaine prochaine", a annoncé vendredi le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand
Depuis le début de la mobilisation des "Gilets Jaunes", la colère contre Emmanuel Macron s’est démultipliée. Sa démission est aujourd’hui devenue l’une des plus fortes revendications du mouvement. Samedi 8 décembre, la mobilisation risque de dégénérer. L’un des porte-paroles du mouvement appelant même à "investir l’Elysée".
Afin d’apaiser la tension, le président a décidé de s’exprimer mais pas avant samedi. "Après différents échanges et un tour d’horizon, le Président, lucide sur le contexte et la situation, ne souhaite pas mettre d’huile sur le feu et par conséquent n’a pas l’intention de s’exprimer avant samedi", a déclaré Richard Ferrand à la presse française. Il s’exprimera ainsi "en début de semaine prochaine", a-t-il précisé.
Samedi, un dispositif "exceptionnel" de 89 000 policiers dont 8 000 à Paris, sera déployé sur tout le territoire. Une douzaine de blindés de la gendarmerie seront déployés dans la capitale. Sur TF1, Edouard Philippe a assuré que "la République est solide". il a réaffirmé sa "détermination à assurer la sécurité des Français" face à des appels à la violence, samedi. Le Premier ministre a assuré qu’il n’y avait "aucune cacophonie" entre l’Elysée et Matignon.