Le président a réagi, lundi 18 novembre, aux violences perpétrées lors du premier anniversaire des "Gilets Jaunes" en condamnant le "nihilisme de la violence" de ceux qui ont "perverti" ce mouvement.
A l’occasion d’une remise de décoration à Robert Hue, l’ex-dirigeant communiste, lundi soir, Emmanuel Macron s’est prononcé sur les violences qui ont émaillé, samedi dernier, le premier anniversaire du mouvement Gilets Jaunes. En tout, 28 000 manifestants se sont mobilisés en France, dont 4 700 dans la capitale.
La prise de parole du président a été très attendue sur ces violences commises notamment à Paris lors des mobilisations du samedi dernier, dont les interventions de la police ont été fortement critiquées. Lundi soir, le président a condamné le "nihilisme de la violence" de ceux qui ont "perverti le mouvement" des Gilets Jaunes, rapporte Le Figaro. Dans la foulée, il a aussi évoqué la "colère drapée dans le jaune de la détresse".
Emmanuel Macron a également indiqué que quand la "haine s’abat" et qu’"au nom d’idéaux, la destruction se joue dans la rue, trop de voix se taisent et deviennent alors complices". Le locataire de l’Elysée a ensuite ajouté que : "trop de voix laissent confondre des idéaux avec le nihilisme de la violence".
Selon Francetvinfo.fr, au lendemain de ces violences commises lors du premier anniversaire du mouvement contestataire, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a regretté les actions des ultras de l’extrême, qui selon elle, ont "gangrené" le mouvement des Gilets Jaunes depuis plusieurs mois.
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