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Depuis l’annonce de sa candidature aux élections municipales et son éventuel départ du gouvernement, Gérard Collomb se lâche dans les critiques envers Emmanuel Macron et l’action de l’exécutif.
La baisse de la cote du président de la République dans les sondages a été commentée par le ministre de l’Intérieur . Sur BFMTV le 6 septembre dernier, il avait lancé "Peut-être, les uns ou les autres, nous avons manqué d’humilité". Cette formule aurait provoqué la colère d’Emmanuel Macron.
Gérard Collomb aurait ensuite émis d’autres critiques sur le locataire de l’Elysée, selon La [1]">Dépêche du midi, mais ces propos seraient restés "off". Dimanche 23 septembre, le quotidien local les a dévoilés.
Pour commencer, l’ancien maire de Lyon a reconnu quelques erreurs du gouvernement. Des problèmes tels que l’accueil des mineurs isolés, les 80 km/heure n’auraient pas été bien traités, selon ses propos, cités par le quotidien. Puis, il avait également crtitiqué la manière d’expression du chef de l’Etat, jugée "trop élitiste". Gérard Collomb expliquait que les provinciaux auraient tendance à penser que les Parisiens les snobent, pourtant ils ne reconnaitraient pas des expressions comme "la nouvelle grammaire de la politique ou la start-up nation".
Le ministre de l’Intérieur aurait par ailleurs remarqué un isolement croissant d’Emmanuel Macron. Ce dernier ne communiquerait qu’à "un cercle restreint de proches". A part lui, seuls ceux qui étaient là dès le début, à savoir Ferrand, Castaner, Griveaux parleraient ouvertement avec le président de la République. Il estime que "par nature, l’Elysée isole", et si tout le monde se prosternait devant le chef de l’Etat, celui-ci finira par s’isoler.
L’affaire Benalla faisait également partie des sujets qu’il avait évoqués. Le candidat aux élections municipales de Lyon reproche au locataire de l’Elysée de ne pas "être monté au créneau plus tôt". Cette affaire serait également une des causes de sa chute dans les sondages.
(Sources : Le Point )