Mardi 28 juillet, le ministre de l’Intérieur a réfuté le terme de "violences policières" devant la commission des lois de l’Assemblée nationale. Pour lui, la police exerce "une violence légitime".
Gérald Darmanin a affirmé devant la commission des lois de l’Assemblée nationale que le terme de "violences policières" était contradictoire, car la police exerce, selon lui, "une violence légitime". Il juge "normal" que les forces de l’ordre "interviennent par la force pour que la force reste à la loi de la République et pas celle des bandes ou des communautés".
Le ministre de l’Intérieur a souligné que cette "violence légitime", la police doit l’exercer "de manière proportionnelle et encadrée". Une sanction s’applique cependant lorsqu’elle est faite en dehors des règles déontologiques. "Il peut y avoir des dérives, qu’on doit sanctionner et je pense que le gouvernement les sanctionne", a indiqué Gérald Darmanin.
Lors des manifestations des Gilets Jaunes et des marches en hommage à Adama Traore ou Cédric Chouviat, les "violences policières" ont été régulièrement dénoncées. Mais comme ses prédécesseurs, Gérald Darmanin réfute, lui aussi, ce terme. Il a confié qu’il "s’étouffait" lorsqu’il l’entend.
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