Lors du débat télévisé sur France 2, Gérald Darmanin a souligné la "mollesse" de Marine Le Pen. Mardi 16 février, il l’a qualifiée d’ennemie de la République.
Durant le débat télévisé sur France 2, jeudi dernier, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a souligné la "mollesse" de la présidente RN Marine Le Pen. "Madame Le Pen, dans sa stratégie de dédiabolisation, en vient quasiment à être dans la mollesse, je trouve… Il vous faut prendre des vitamines, je ne vous trouve pas assez dure là", a-t-il lancé. Des propos provoquant la polémique même au sein de la majorité, rapporte le journal 20 Minutes.
Quatre jours après, le ministre n’a fait aucun rétropédalage, mardi 16 février, selon son entourage. Au contraire, au micro de la chaîne RTL, Gérald Darmanin s’est défendu en disant "c’est vrai qu’elle n’est pas gentille, c’est vrai que c’est une ennemie de la République". Il a ainsi, repris les termes utilisés par Christophe Castaner dans les colonnes du journal Le Parisien, le week-end dernier.
"J’ai toujours débattu, je ne la banalise pas. Je montre qu’elle n’est pas bonne, qu’elle ne connaît pas ses chiffres, qu’elle ne connaît pas ses dossiers", a-t-il ajouté.
Lors de cette interview, le locataire de Beauvau a indiqué que l’appel à faire bloc contre le Rassemblement national n’est plus suffisant. Selon ses dires, ce qui est sûr, c’est que l’argument moral contre le Front national est également insuffisant.
Le ministre a rappelé que des millions de gens votent pour Marine Le Pen et qu’elle est au second tour de la présidentielle comme son père la première fois qu’il a voté, cela fait désormais vingt ans. "Qu’est-ce qu’on va dire ? Simplement que Marine Le Pen n’est pas gentille ?", a-t-il lancé.
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