"Sur l’Azerbaïdjan, ce n’est pas un fantasme, c’est une réalité", a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur France 2 alors que la Nouvelle-Calédonie est en proie à des émeutes inédites depuis 1988.
Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, a accusé jeudi l’Azerbaïdjan d’ingérence en Nouvelle-Calédonie. Ces accusations ont été formulées au milieu des émeutes sans précédent qui secouent l’archipel depuis 1988. Dans une interview sur France 2, le locataire de la place Beauvau a affirmé que l’ingérence de l’Azerbaïdjan n’était "pas un fantasme, c’est une réalité". Il a également déploré que "certaines parties des indépendantistes calédoniens aient fait un deal avec l’Azerbaïdjan". "C’est incontestable et cela donne une idée de ce qu’est parfois la démocratie, si on écoutait certains leaders", a-t-il poursuivi. Le ministre se réjouit toutefois que malgré des tentatives d’ingérences, aucun pays n’accède à la violence en Nouvelle-Calédonie. "La France est souveraine chez elle et c’est tant mieux", a-t-il conclu.
Cette déclaration intervient après que le gouvernement a instauré l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie. L’utilisation du réseau social TikTok, largement employé par les émeutiers a été également interdite. Cette interdiction est motivée par des craintes de désinformation et d’ingérences sur les réseaux sociaux par des pays étrangers, notamment la Chine et l’Azerbaïdjan, qui chercheraient à exacerber les tensions locales. Les autorités françaises ont pris ces mesures pour maintenir l’ordre et protéger la souveraineté nationale contre les influences extérieures perturbatrices.
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