Après sa prise de fonction à Matignon, Gabriel Attal veut faire entendre sa voix distincte face à Emmanuel Macron.
Deux mois et demi après sa nomination à Matignon, Gabriel Attal cherche à imprimer sa marque distincte par rapport à Emmanuel Macron. Invité du 20 heures de TF1 pour présenter les ajustements du gouvernement face au déficit public, ainsi que les projets de réforme du travail et de l’assurance-chômage, le Premier ministre a été interrogé sur son autonomie vis-à-vis du président. Bien que le Premier ministre rappelle qu’il met en œuvre le programme pour lequel le président a été élu, Gabriel Attal souligne que l’idée de la semaine de quatre jours n’était pas dans le programme initial.
Il revendique cette initiative comme la sienne, rappelant son plaidoyer antérieur et son expérience à Bercy. "C’est moi !", a lancé le locataire de Matignon. Mr Attal souligne également que chaque membre du gouvernement apporte sa sensibilité et ses idées, même si elles ne sont pas explicitement dans le programme.
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Malgré les critiques de l’opposition le qualifiant de simple ’porte-parole’ d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal, plus jeune Premier ministre de la Ve République, se compare à Laurent Fabius, ancien détenteur du record de jeunesse. Mr Attal rappelle les réactions similaires à la nomination de Fabius en 1985, soulignant que ce qui compte pour lui, c’est d’être utile et d’agir, rejetant ainsi les étiquettes de ’collaborateur’ ou d’’arme anti-Bardella’ attribuées par certains. Et comme le rappelle Le Figaro, en 1985, Laurent Fabius a prononcé sa célèbre réplique "lui, c’est lui ; moi, c’est moi" à la télévision, dans le but de se distinguer du président de l’époque, François Mitterrand.
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