En déplacement dans l’Hérault mardi, Gabriel Attal a été la cible d’un concert de casseroles, mené par des opposants à la réforme des retraites. Pour le ministre délégué chargé des comptes publics "ceux qui ont le temps d’accueillir des ministres, ce ne sont pas a priori les Français qui travaillent".
Une nouvelle fois, les membres de l’exécutif qui se sont rendus sur le terrain, mardi 25 avril, ont fait face à des opposants à la réforme des retraites, casseroles à la main. Mardi soir, dans l’Hérault, une trentaine de manifestants, CGT et Solidaires, ont accueilli les ministres de la Fonction publique, Stanislas Guérini, et du ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal.
Interrogé sur le contexte actuel, Gabriel Attal a reconnu qu’il y a "une inquiétude, une colère chez beaucoup de Français, et quand on discute, on peut la ressentir". Mais il a également attribué des gestes de contestation à "des militants d’ultragauche" et "des permanents syndicaux". "Je fais la part des choses. Ceux qui ont le temps, en pleine semaine, d’aller accueillir des ministres de 14 heures à 18 heures, a priori ce ne sont quand même pas les Français qui travaillent, qui ont des difficultés au quotidien pour boucler leurs fins de mois", a-t-il lancé.
Au micro de RTL, le même jour, le ministre délégué chargé des comptes publics a tenu à préciser que l’executif "n’a pas attendu d’entendre des casseroles pour écouter les Français". "L’important, c’est qu’on continue de se déplacer", a-t-il clamé.
Dans l’Hérault, Gabriel Attal réagit aux manifestations qui accompagnent les ministres. « Ceux qui ont le temps d’accueillir des ministres de 14h à 18h en pleine semaine, à priori, ce ne sont pas les Français qui travaillent, qui ont des difficultés à boucler les fins de mois » pic.twitter.com/zQvKGVrnIa
— Ludovic Trabuchet (@LudoTrabuchet) April 25, 2023