Ce lundi, Gabriel Attal est confronté à sa première motion de censure, à peine un mois après avoir pris ses fonctions à Matignon…
Sous réserve de la décision de la conférence des présidents, cette disposition sera examinée à partir de 10h00 (heure française), note BFMTV. Elle a été soumise par la gauche juste avant la déclaration de politique générale de Gabriel Attal la semaine dernière. La raison évoquée est l’absence de vote de confiance après ce discours.
"S’affranchir du vote de confiance, c’est choisir de déroger aux principes fondamentaux d’une démocratie parlementaire", fustigent insoumis, socialistes, écologistes et communistes dans le texte de la motion de censure. "Par ce choix, M. Gabriel Attal préfère gouverner du seul fait du Prince et s’exonère de la légitimité politique nécessaire pour prétendre conduire la politique de la Nation", selon eux.
> À lire aussi : Cette chanteuse interrogée sur son ancienne relation avec Gabriel Attal
Bien que le vote de confiance soit une coutume, il n’est pas une obligation constitutionnelle. En cas de majorité relative à l’Assemblée nationale, le Premier ministre, tout comme Élisabeth Borne et d’autres de ses prédécesseurs, a choisi de s’en dispenser, évitant ainsi de mettre en péril son avenir à la tête du gouvernement.
Cette motion de censure ne devrait pas susciter d’inquiétude pour Gabriel Attal, étant donné le manque de soutien des autres groupes d’opposition au sein de l’hémicycle. La gauche doit obtenir le vote de la majorité absolue des membres de l’Assemblée nationale, soit au moins 289 voix. Les groupes insoumis, communistes, écologistes et socialistes, avec un total de 151 députés, ne suffisent pas à atteindre ce seuil.
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re