Alain ROBERT/SIPA
Selon Gabriel Attal, une réponse "implacable" est nécessaire pour faire face au fléau du harcèlement scolaire. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale affirme qu’il mettra en place deux décrets en conséquence.
Dans un entretien accordé à Midi-Libre, Gabriel Attal a annoncé : "avant la rentrée, je vais prendre deux décrets importants". Après notamment le suicide de Lindsay, âgée de 13 ans, dans le Pas-de-Calais en mai, le harcèlement scolaire a été élevé au rang de priorité nationale. "Le premier permettra le changement d’école d’un élève responsable de harcèlement plutôt que d’imposer ce changement à celui qui en est victime", a affirmé le ministre dans des propos relayés par d’autres médias comme Le Point. Gabriel Attal considère que cette mesure, précédemment évoquée par Pap Ndiaye, est "très attendue par les familles" et qu’elle représente "une mesure de justice".
"Ensuite, je donnerai la possibilité de prononcer des sanctions disciplinaires à l’encontre d’un élève à l’origine de cyberharcèlement à l’endroit d’un élève d’un autre établissement, ce qui n’est pas possible aujourd’hui", a continué l’ancien ministre des Comptes publics.
> À lire aussi : Gabriel Attal fustige "ceux qui peuvent se permettre d’accueillir les ministres"
Gabriel Attal affirme que le port des abayas, longues robes traditionnelles couvrant le corps, en tant que tenue religieuse, est perçu comme un geste destiné à mettre à l’épreuve la résistance de la République et le principe de laïcité qui doit être préservé en milieu scolaire. Il se montre déterminé à aborder ce sujet avec une attitude résolue.
En ce qui concerne le port de l’uniforme, le ministre se montre en faveur d’éventuelles expérimentations, mais il précise qu’il soutiendra cette démarche seulement si elle est souhaitée par la communauté éducative d’un établissement.
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re
