Le mercredi 14 février, Gabriel Attal était l’invité du 19.45 sur M6 où il a partagé ses premières impressions sur les responsabilités qu’il a assumées depuis le 9 janvier en tant que Premier ministre.
Gabriel Attal conteste l’idée selon laquelle Matignon serait un "enfer", comme le suggère l’expression courante. Alors qu’un livre et un documentaire portant ce titre, parus en 2008, décrivaient les difficultés et les pièges rencontrés par les anciens Premiers ministres, ainsi que leurs relations parfois conflictuelles avec l’Élysée, M. Attal remet en question cette analyse. Lors de son passage dans le 19.45 de M6 mercredi soir, il est revenu sur son premier mois à la tête du gouvernement.
"Je ne vois pas comment on peut y voir un enfer", dit-il. "Mais quand vous vous engagez en politique, que vous avez envie de servir votre pays, et qu’on vous propose de devenir Premier ministre, c’est une responsabilité extraordinaire", continue le Premier ministre dans des propos retranscrits par Le Figaro.
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Bien que les missions qui lui sont attribuées ne soient pas considérées comme faciles, le Premier ministre apprécie la décision du président de la République d’avoir choisi un jeune âgé de 34 ans. Il convient de noter que dès l’officialisation de sa nomination et l’annonce de la première vague du remaniement, Gabriel Attal n’a pas eu beaucoup de répit, comme notamment le fait d’être confronté à la colère des agriculteurs.
Et si Matignon n’est pas un ’enfer’, "ce n’est pas le paradis non plus", a rétorqué le chef du gouvernement. Dans les mois à venir, l’ancien ministre de l’Éducation nationale vise à être à la hauteur de son nouveau poste pour démontrer "qu’on peut faire confiance à un jeune, et que ça peut bien se passer aussi".
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