A l’occasion de sa première interview un 14 juillet, Emmanuel Macron a évoqué l’affaire Gerald Darmanin en se disant "garant de la présomption d’innocence là où il se place".
Emmanuel Macron est revenu sur l’affaire concernant les accusations de viol qui visent Gérald Darmanin, nommé ministre de l’Intérieur. La nomination d’un homme visé par une enquête de viol a été très commentée. De son côté, Gérald Darmanin revendique le droit à la présomption d’innocence.
Lors de sa première interview pour la fête nationale du 14 juillet, le Président a fait savoir que le nouveau ministre de l’Intérieur a été "blessé par ces attaques" le ciblant.
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Selon le chef de l’Etat, "si, à partir du moment où quelqu’un est accusé, mais pas jugé, il devient en quelque sorte la victime d’un jugement de rue, ou de réseaux sociaux", rapporte RTL. Ces jugements sont nés puisqu’il y a une émotion, estime aussi le Président. Il a ensuite ajouté : "alors (...) notre démocratie change de nature, elle devient une démocratie d’opinion".
Emmanuel Macron a également fait remarquer qu’aussi vrai qu’il croit à "la force des causes justes, aucune cause n’est défendue justement si on le fait en bafouant les principes fondamentaux de notre démocratie". Le locataire de l’Elysée a aussi tenu à souligner qu’il est également "là où il se place, le garant de la présomption d’innocence", indique BFMTV.
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