Le chef de l’Etat s’est rendu au ministère de l’Intérieur pour un point de situation d’un peu plus d’une heure à la cellule interministérielle de crise. A l’issue de cette réunion, il a exprimé sur Twitter la "solidarité de la Nation tout entière pour Strasbourg".
Prévenu lors d’une réunion avec les parlementaires de la majorité à l’Elysée qu’il a écourtée, Emmanuel Macron a dépêché Christophe Castaner à Strasbourg, à la suite de la fusillade. Selon l’Elysée, le président de la République a été "informé en temps réel des évènements". Le Premier ministre Edouard Philippe a de son côté activé la cellule interministérielle de crise du ministère de l’Intérieur en présence du chef du gouvernement, du secrétaire d’Etat à l’Intérieur Laurent Nunez, de la ministre de la Santé Agnès Buzyn et de celle des Armées Florence Parly. Ce dispositif vise à "réunir les ministères et les services concernés pour le suivi et la gestion" de l’événement.
Le président a ensuite fait savoir dans la nuit, par la voix de l’Elysée, qu’il allait "réunir un conseil restreint de défense ce mercredi, à l’issue du Conseil des ministres, compte-tenu de l’attaque survenue à Strasbourg". Un peu plus tard dans la nuit, Emmanuel Macron a posté un premier message sur le réseau social Twitter. "Solidarité de la Nation tout entière pour Strasbourg, nos victimes et leurs familles", a-t-il écrit. Peu avant ce tweet, le ministre de l’Intérieur a annoncé que le gouvernement avait décidé de porter le niveau du plan Vigipirate à "urgence attentat".
Solidarité de la Nation tout entière pour Strasbourg, nos victimes et leurs familles.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 12 décembre 2018
À #Strasbourg, avec le procureur de la République de Paris.
Point de situation avec le @Prefet67 et nos forces de sécurité. pic.twitter.com/Rw8D2S8BLi— Christophe Castaner (@CCastaner) 11 décembre 2018