Sur Europe 1, la nouvelle ministre du Travail, Elisabeth Borne, a réagi, vendredi 10 juillet, à l’existence de fraude au chômage partiel en rappelant que : "Ce sont des fraudes pénales".
Pour faire face à la crise sanitaire du coronavirus, plusieurs entreprises ont eu recours au chômage partiel, dont la prise en charge d’une grande partie du salaire a été assurée par l’Etat.
Cette mesure a permis à de nombreux salariés de garder son emploi tout en cessant son activité. Seulement, certaines entreprises ont profité de ce système en faisant appel au dispositif alors que leurs employés continuent de travailler.
Lors de son passage sur Europe 1, Elisabeth Borne a qualifié ces pratiques de "scandaleux". La ministre du Travail a alors indiqué que : "ceux qui fraudent seront sanctionnés". Elle a aussi ajouté : "ce sont des fraudes pénales, ils auront les sanctions pénales qui vont avec". Il est cependant hors de question de remettre en cause le recours au chômage partiel, toutefois la ministre assure que les pouvoirs publics vont "accroître les contrôles".
Mi-avril, cité par le journal Le Point, Emmanuel Macron a évoqué le dispositif de chômage partiel en soulignant : "Qu’avons-nous fait ? Peu le soulignent, mais nous avons, si j’ose dire, nationalisé le paiement des salaires".
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