Selon François Hollande, les "socialistes constituent désormais le pôle central au sein de l’Assemblée nationale, puisque rien ne peut se faire sans eux ni contre eux".
Le gouvernement de François Bayrou a échappé jeudi 16 janvier à sa première motion de censure, déposée par La France insoumise. Contrairement au reste de la gauche, le Parti socialiste a choisi de ne pas voter en faveur de cette motion.
Dans un entretien accordé à La Tribune dimanche 19 janvier, François Hollande est revenu sur cette décision. Pour lui, les socialistes ont pleinement "assumé leur rôle, celui d’un parti d’opposition responsable et utile".
Le premier secrétaire du parti Olivier Faure a engagé des négociations avec François Bayrou. Ces discussions ont abouti à des concessions importantes, comme la réouverture du débat sur la réforme des retraites de 2023. L’annulation de mesures telles que le déremboursement de certains médicaments ou la suppression de 4 000 postes d’enseignants, a été également évoquée.
"Les socialistes constituent désormais le pôle central au sein de l’Assemblée nationale puisque rien ne peut se faire sans eux ni contre eux", a affirmé François Hollande. Selon ses dires, ils ont la clé jusqu’en 2027.
Il a salué leur capacité à privilégier "le compromis au bénéfice des Français" tout en dénonçant "la posture de LFI, dont la seule perspective est de bloquer la vie institutionnelle et de provoquer une élection présidentielle".
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