Le président devrait faire une déclaration à la télé ce jour et s’entretient avec des politiciens, probablement autour de l’échec du PS aux Municipales mais aussi sur l’éventuel remaniement ministériel
Au lendemain de la
cuisante défaite du PS aux élections municipales, François Hollande se voit dans l’obligation de parler aux français.
Le président du groupe socialiste au Sénat, François Rebsamen de préciser que « le président va s’exprimer à la télévision » comme le rapporte le journal lesechos. Si tout le monde, à gauche comme à droite, attend l’annonce de l’Elysée et l’éventuel remaniement du gouvernement, ce fraîchement réélu maire de Dijon estime qu’"Il faut absolument resserrer l’équipe gouvernementale, il faut donner un nouveau souffle, il faut plus de solidarité".
Interviewé par RTL, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll annonce également cette prise de parole du président à la télé tout en lançant que "Le président est inquiet et en même temps déterminé, il n’y a pas d’abattement ".
Pour l’instant, tout porte à croire que
Manuel Valls, l’actuel ministre de l’intérieur, succèdera à
Jean Marc Ayrault. A part les sondages qui le mettent en tête de liste des pressentis futur premier ministre avec 31% d’avis favorables, il a également eu des rendez-vous avec le premier ministre et le président. Des rencontres qui ont finalement été décalées.
Malgré cet agenda assez " flou", comme le qualifie le journal le figaro, le premier ministre a rencontré le président ce matin à l’Elysée. Aucune info n’a filtré sur cette rencontre qui a duré deux heures selon le journal lesechos.
Si le remaniement n’est pas encore annoncé ce soir, la rencontre entre François Hollande et Laurent Fabius (crédité de 16% d’avis favorable au poste de premier ministre dans les sondages), prévue mardi matin à 8h30 pourrait donc faire partie des tractations.
Par ailleurs, le président de l’UMP, Jean-François Copé a demandé à rencontrer le président pour "lui dire quelle est notre vision des choses, nos propositions pour sortir de l’ornière", tout en précisant que celui-ci "ne peut pas continuer à gouverner sans partage alors qu’il est aujourd’hui profondément minoritaire", rapporte le journal le figaro.