Invité sur l’antenne de France Bleu Breizh Izel, l’ancien chef de l’Etat, François Hollande, estime que trop de choses sont confiées à l’État et pas assez aux maires.
Alors que la France est frappée de plein fouet par l’épidémie de coronavirus, l’ancien chef de l’Etat François Hollande a réagi à la crise sanitaire et économique "inédite". L’ex-locataire de l’Elysée n’a pas l’intention d’accabler le gouvernement dans la gestion de la crise, mais il pointe certaines décisions. "J’ai estimé et je ne suis pas le seul qu’il y aurait pu avoir une autorisation pour les libraires ou pour les magasins qui travaillent sur rendez-vous comme les coiffeurs. Je pense que le gouvernement y viendra, il faut être souple.", a-t-il lâché à l’antenne de France Bleu Breizh Izel. L’ancien président estime que cette souplesse pourrait être acquise avec un meilleur partage des décisions entre les strates de l’État. "Le problème, c’est que trop de choses sont confiées à l’État et pas assez aux maires.", a-t-il déclaré.
Interrogé sur un retour politique à l’approche de l’élection présidentielle 2022, François Hollande a refusé de se prononcer sur son rôle éventuel. L’ancien président estime que ce n’est pas le moment face à cette crise profonde. L’ex-chef de l’Etat appelle à faire preuve d’unité nationale, car les Français ont d’autres choses à l’esprit. Cette semaine est consacrée à la rencontre avec les collégiens bretons pour François Hollande. L’ancien président de la République a également publié : "Leur État... expliqué aux jeunes et aux moins jeunes", un livre illustré pour la démocratisation de l’éducation civique.
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