Durant sa passation de pouvoir avec Elisabeth Borne, le ministre de l’Écologie sortant, François de Rugy a évoqué une "erreur regrettée et payée au prix le plus élevé et le plus cruel".
Mercredi 17 juillet, François de Rugy a prononcé son discours d’adieu lors de la passation de pouvoir avec Elisabeth Borne. Ciblé par différentes révélations de Mediapart, l’ex-ministre, a ainsi évoqué "une erreur regrettée et payée au prix le plus élevé et le plus cruel". Mais cette situation "ne peut venir effacer les actes posés, les avancées réalisées, les moyens dégagés pour mener concrètement une politique de progrès écologique", a-t-il poursuivi. À cette occasion, il a aussi parlé d’une vie d’engagement ne se résume pas à quelques images.
Durant ses derniers moments au ministère de l’Écologie, François de Rugy a été à la fois ému et combatif. Il a également fait le bilan de son mandat passé à l’hôtel de Roquelaure en revenant sur les grands chantiers réalisés pendant 10 mois. L’ancien ministre a ainsi cité la fermeture des centrales à charbon ou de Fessenheim.
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"Nous nous retrouverons pour l’écologie et pour la France", a conclu François de Rugy qui a été très applaudi par les employés du ministère avant de passer la parole à la nouvelle ministre, Elisabeth Borne.
Cette dernière a mis en valeur son parcours pour expliquer qu’elle aurait à cœur de faire avancer ses dossiers. "Je mesure l’ampleur de la tâche qui m’attend. Ceux qui me connaissent savent que ça ne me fait pas peur", a-t-elle précisé.
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