Lundi, le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy a affirmé que l’interdiction du glyphosate serait imposée "par la loi" si les négociations échouaient avec les professionnels.
Lors de l’examen du texte agriculture et alimentation, l’Assemblée a rejeté samedi 15 septembre au petit matin, les amendements visant à graver l’engagement présidentiel d’interdire l’herbicide glyphosate, "au plus tard dans trois ans", dans la loi.
François de Rugy a cependant indiqué au micro d’Europe 1 avec Audrey Crespo-Mara que dans le cas où les négociations n’auraient pas une issue favorable, l’interdiction du glyphosate sera imposée "par la loi". Il a souligné : "notre objectif de sortir du glyphosate en trois ans, nous le tiendrons".
Pour le ministre de la Transition écologique et solidaire, il n’y aurait aucune différence "entre l’inscrire dans la loi maintenant ou le faire après avoir négocié d’ici 21 ans". Il a affirmé que l’aboutissement serait pareil, et c’est le résultat qui serait le plus important.
Par ailleurs, après la démission de Nicolas Hulot de son poste au sein du gouvernement, un sondage a montré que l’écologie aurait fait un bon dans les préoccupations des Français. François de Rugy estime donc que "le frein en matière d’écologie" ne viendrait pas de ces derniers. Le problème se trouverait "dans l’action politique, économique, sociale". "C’est mon rôle de les lever", poursuit-il.