ROMUALD MEIGNEUX/SIPA
À l’approche des élections législatives anticipées en France, le président du Modem, François Bayrou, a exprimé ses préoccupations sur les divisions politiques dans le pays. Il a souligné ce vendredi l’urgence d’éloigner les extrêmes pour préserver l’unité nationale.
Alors que la France se prépare pour les élections législatives, le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire sont donnés en tête des intentions de vote dans les sondages. Invité sur le plateau de LCI ce vendredi, François Bayrou a critiqué la polarisation autour des deux camps extrêmes, avertissant que cette dynamique menace le destin de la France.
Le président du Modem a aussi parlé de la dissolution de l’Assemblée nationale. Il suggère que d’autres approches auraient pu être envisagées pour renouveler le débat public. M. Bayrou a noté une fracture entre "la base de la société et [ceux qui sont au] sommet", soulignant un manque de communication efficace depuis plusieurs décennies.
Dans le contexte d’une recomposition politique en cours, François Bayrou soutient les appels à une large coalition démocratique, mettant en avant les initiatives d’Édouard Philippe et Gérald Darmanin. Il a appelé à la formation d’"une force centrale" capable de dialoguer et de rassembler pour assurer "une majorité d’actions" efficaces pour la France.
"Ce qui manque au pays, c’est une force centrale permettant de dialoguer avec les uns et les autres, compréhensive, à la recherche de compromis et qui rassemble. Ces forces-là doivent se rassembler pour former, si possible, une majorité d’actions pour le pays", a-t-il dit, selon les propos rapportés par Le Figaro.
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