Mercredi 17 juin, le chef de file des Insoumis a critiqué la notion de "privilège blanc". Il a estimé que les personnes qui l’utilisent "n’ont jamais vu un blanc pauvre".
L’expression "privilège blanc" s’est invitée dans le débat public français à la faveur des manifestations contre le racisme et les violences policières, après le choc mondial déclenché par le décès de l’Afro-Amérciain George Floyd aux Etats-Unis. Jean-Luc Mélenchon a critiqué cette notion, mercredi.
Dans une émission de son nouveau média en ligne, ’L’Insoumission’, le chef de file des Insoumis a indiqué que "les trois ou quatre gens qui pensent (l’existence d’un privilège blanc) n’ont jamais vu un blanc pauvre". Jean-Luc Mélenchon estime pourtant que "la couleur" ne devrait pas séparer les Français. "Il faut aimer la France sans exclusive", a-t-il plaidé.
M. Mélenchon a rappelé que durant les temps de la guerre d’Algérie, c’était "Les blancs tous des colons". Le natif de Tanger a cependant évoqué le fait que les siens "n’ont jamais colonisé, étaient des pauvres, étaient maltraités". Ceux qui construisent ce "privilège", c’est selon lui, "ceux qui créent cette situation en ne contrôlant que le député européen noir et pas les autres".
Le chef de file des Insoumis s’est, par ailleurs, dit "contre les communautés, non pas au sens d’amitiés, mais que des droits s’appliqueraient exclusivement à l’intérieur de celles-ci et pas ailleurs dans le pays". En France, le seul séparatisme est "celui des riches qui vivent entre eux dans leur ghetto", selon ses dires.
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