Marlène Schiappa s’est trouvée dans une position délicate après la parution d’un rapport du Sénat mettant en cause sa mauvaise gestion du Fonds Marianne. Une enquête a été lancée à son encontre. Dans un entretien donné à Corse-Matin, la secrétaire d’Etat s’est montrée plutôt confiante.
Depuis la sortie du dossier ‘Fonds Marianne’, Marlène Schiappa s’est montrée plutôt discrète dans les médias et sur les réseaux sociaux. Pour rappel, le rapport de la commission d’enquête du Sénat et un rapport de l’inspection générale de l’administration (IGA) ont fustigé la gestion du Fonds Marianne par la secrétaire d’État.
L’affaire remonte à l’époque où elle était encore Ministre déléguée à la Citoyenneté. Une enquête judiciaire pour "détournements de fonds publics" est en cours. Pour expliquer "le fiasco" de sa gestion, la ministre a dû se défendre devant les sénateurs. Ce dimanche 16 juillet, Marlène Schiappa est enfin sortie de son silence. Elle a livré une interview au journal Corse-Matin. La secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative, y évoque le fameux rapport : "Je salue la parution du rapport du Sénat qui émet un certain nombre de critiques, certes, mais surtout qui donne des recommandations pour la suite. Des recommandations intéressantes à mon sens, qui doivent être étudiées", souligne-t-elle.
"Ensuite, je constate que les accusations portées à mon encontre se sont dégonflées. Certains ont parlé de détournement, de favoritisme, et aujourd’hui le président de la commission d’enquête du Sénat a lui-même admis que ces accusations étaient absurdes. Ma probité est intacte et c’est cela qui m’importe", continue la grande figure du parti présidentiel.
Durant le passage de l’ancienne Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes devant la commission d’enquête du Sénat, le sénateur Les Républicains Jean-François Husson n’a pas épargné la gestion du Fonds Marianne. Il a pointé le "manque de rigueur", "opacité" et "la désinvolture" de l’administration des financements.
Pour la gauche, Marlène Schiappa doit tout simplement quitter ses fonctions en tant que Secrétaire d’État. L’opposition réclame sa démission.
Soutien indéfectible d’Emmanuel Macron depuis 2017, elle a occupé des hautes fonctions durant le premier mandat du président. En juillet 2022, l’écrivaine a été nommée Secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative.