L’opération "Amitié" est la mission d’aide au Liban après les deux explosions faisant plusieurs victimes et d’innombrables dégâts matériels.
Une semaine après la visite d’Emmanuel Macron au Liban, la ministre française des Armées, Florence Parly, est arrivée au Beyrouth, jeudi 13 août. Ce déplacement entre dans le cadre d’une visite de soutien au pays après la double explosion ravageant la capitale. Comme le rapporte Le Parisien, la ministre a officiellement lancé la mission d’aide dans le pays.
"Je suis venue affirmer la force et la profondeur de notre solidarité avec les Libanais […] Ce lien porte un nom et c’est celui que nous avons choisi de donner à l’ensemble de l’opération de soutien au Liban, et c’est un beau nom que j’énonce devant vous, c’est celui d’’Amitié’", a-t-elle annoncé.
La première étape de cette opération est l’accueil du porte-hélicoptères Tonnerre. Ce navire est arrivé dans la matinée au port de Beyrouth avec à son bord, de l’aide alimentaire, notamment du blé, ainsi que des matériaux de construction. Ils ont été fournis par différents ministères français et par des entreprises privées. Devant les médias, "déployer le Tonnerre, c’est déployer un bâtiment qui sait tout faire", a assuré la ministre. Outre ces différents matériels, l’opération "Amitié" prévoit également l’arrivée de 700 militaires français dans la capitale.
Mercredi 12 août, le cabinet de la ministre a signifié que l’un des objectifs de cette opération était "de déblayer le port pour le rendre de nouveau opérationnel".
Selon toujours Le Parisien, la visite de Florence Parly intervient aussi, en pleine tension, en Méditerranée orientale. Cette zone, riche en hydrocarbures, est disputée entre la Turquie et la Grèce. Selon un communiqué du ministère, la France y a déployé temporairement deux chasseurs Rafale et deux bâtiments de la Marine nationale.
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