Le Premier ministre François Bayrou a brièvement abordé le sujet sensible de la fin de vie dans sa déclaration de politique générale. Yaël Braun-Pivet s’est dite "extrêmement déçue".
François Bayrou a renvoyé au "pouvoir d’initiative" du Parlement le sujet sensible de la fin de vie mardi 14 janvier. Il a évoqué brièvement ce thème dans sa déclaration de politique générale, selon Le Figaro.
Cette absence d’engagement du chef du gouvernement a suscité une vive réaction de Yaël Braun-Pivet. "J’étais, comme beaucoup, extrêmement déçue. J’attends des engagements et je ne les ai pas vus. Pour moi, c’est extrêmement important et on ne peut pas comme cela passer ce débat à la trappe", a-t-elle déclaré sur RTL.
Selon la présidente de l’Assemblée nationale, les Français ainsi que le Parlement attendent ce sujet. Elle a par ailleurs reconnu que les débats ne reprendraient pas le 3 février comme elle l’avait demandé. "J’ai évoqué cette date parce que c’est un engagement de Michel Barnier. Toutefois, avec le calendrier budgétaire, il est évident que cette échéance devra être révisée. (…). Mais en tout cas, j’attends qu’on en débatte rapidement", a-t-elle martelé.
François Bayrou ne s’est prononcé ni sur le délai d’examen d’un texte ni sur le fond concernant la fin de vie.
En 2024, un projet de loi initié par le gouvernement de Gabriel Attal a été examiné en première lecture avant d’être interrompu par la dissolution de l’Assemblée nationale. Ce texte interrompu devait légaliser le suicide assisté et, dans certains cas, l’euthanasie, avec de strictes conditions et préférant parler "d’aide active à mourir".
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