Européennes : un élu de La France Insoumise quitte le parti pour soutenir le RN

LINFO.RE – créé le 15.05.2019 à 12h00 – La rédaction

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Andréa Kotarac, membre du parti La France insoumise, a annoncé sur BFMTV, mardi 14 mai, qu’il quittait le parti de Jean-Luc Mélenchon et voterait pour le Rassemblement national mené par Jordan Bardella aux élections européennes du 26 mai prochain.

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La seule liste susceptible de faire barrage à Emmanuel Macron

Membre de l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon en 2017, Andréa Kotarac a fait savoir mardi son départ du parti La France insoumise, et sa volonté de soutenir le Rassemblement National aux élections européennes.

"Aujourd’hui j’ai donc décidé de quitter la France insoumise (...) Et donc j’appelle à voter pour la seule liste souverainiste, la seule apte à faire barrage à Emmanuel Macron, celle de Jordan Bardella", a-t-il déclaré.

Ce conseiller régional en Auvergne-Rhône-Alpes a par ailleurs affirmé avoir été "appelé et soutenu" par Marine Le Pen. Le RN a d’ailleurs salué "le courage et la lucidité de cet élu réellement insoumis", dans un communiqué.

"J’appelle à voter pour la seule liste souverainiste qui met en avant l’indépendance de la France et qui est la mieux à même de faire barrage à #Macron : la liste de @J_Bardella. #19hRuthElkrief pic.twitter.com/G30hAPA81s

— Andréa Kotarac (@AndreaKotarac) 14 mai 2019

"C’est une cynique trahison politique"

Cette annonce inattendue a provoqué les réactions des cadres Insoumis. Sur Facebook, Elliott Aubin, conseiller municipal du 1er arrondissement et compagnon de militantisme d’Andréa Kotarac à LFI, s’est dit "sidéré". "C’est une cynique trahison politique à quelques jours d’un scrutin", a-t-il jugé.

Pour Jean-Luc Mélenchon - qui avait déclaré en juin 2017 : "Quand je vois des jeunes, comme Elliott Aubin et Andréa Kotarac, prêts à reprendre le flambeau, je me dis que la France Insoumise a réussi"- cette déclaration est un vrai coup dur.

Sur Twitter, le Parti de gauche a par ailleurs annoncé l’"exclusion immédiate" d’Andréa Kotarac, alléguant que sa décision allait à l’encontre les principes républicains défendus par le Parti de gauche et LFI.