L’ancien patron de l’Olympique de Marseille avait notamment mis des locaux de ’La Provence’ à la disposition des Gilets Jaunes qui ont décidé de se lancer aux élections européennes.
C’est dans Le Parisien que l’homme d’affaires milliardaire a tenu à mettre les points sur les I. Depuis qu’ils ont officialisé mercredi leur liste aux européennes du 26 mai, ces Gilets Jaunes sont accusés par d’autres Gilets Jaunes d’être financés par l’ancien ministre.
"Il n’en est rien, c’est totalement faux, et s’ils ont des besoins financiers ils les trouveront par eux-mêmes", enrage-t-il en assurant : "ils ne travaillent pas pour moi et ils n’ont pas besoin de sponsors". Bernard Tapie qui souffre d’un cancer de l’estomac, n’a pas pu intervenir sur jeudi pour ’L’Emission politique’ car il a eu un "gros coup de fatigue". Vendredi matin, depuis chez lui à Paris, Bernard Tapie assure aller mieux mais être "un peu fatigué".
Le 5 janvier dernier, des Gilets Jaunes ont pu se réunir dans des locaux de La Provence, sachant que Bernard Tapie est actionnaire principal du quotidien régional. C’est de là que toutes ces suppositions sont apparues.
Connu pour son franc parler, l’ancien patron marseillais lâche : "si Mélenchon ou Ravier (Stéphane Ravier, sénateur Rassemblement National des Bouches-du-Rhône) a besoin un samedi d’un endroit pour une réunion publique à Marseille, je pourrais aussi leur prêter des locaux inoccupés de La Provence".
Nicolas Dupont-Aignan, tête de liste de son parti Debout la France, soutien indéfectible des Gilets Jaunes mais concurrent avec eux aux Européennes s’interroge sur un plausible ’coup politique avec Bernard Tapie’.
"Je ne suis pas du genre à me planquer et je n’ai aucune envie de revenir en politique, déjà quand j’ai racheté La Provence (en 2013) tout le monde disait que je voulais devenir maire de Marseille", s’énerve encore le businessman.
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