La présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen a parlé des mouvements contre les violences policières et des décisions du gouvernement, mercredi 10 juin.
Marine Le Pen, la présidente RN, a été invitée sur France Inter, mercredi 10 juin. Elle a parlé des manifestations contre les violences policières ainsi que des mesures annoncées par les dirigeants. "Le gouvernement embraye le pas de ces mouvements, c’est absolument honteux", a-t-elle dénoncé.
Comme le rapporte France Info, le leader RN pense que cette situation, vécue depuis trois jours, est la révélation de l’abandon par le gouvernement du respect de l’Etat de droit. "Je n’entends pas que notre Etat de droit soit jeté à la poubelle", a-t-elle lancé.
Selon elle, il y a un mouvement racialiste en France et le racialisme signifie qu’il faut organiser la société en fonction de communautés envisagées autour de leur origine ou de leur couleur de peau. "C’est fondamentalement l’inverse de la vision française qui est en réalité l’individualisation des rapports humains", a estimé Marine Le Pen.
Durant cette interview, Marine Le Pen a expliqué qu’en l’espace de trois jours, le ministre l’Intérieur, C. Castaner a dit qu’il n’appliquerait pas la loi pour les violations de l’état d’urgence sanitaire visant à des rassemblements de milliers de personnes. "Il viole la séparation des pouvoirs, puisque Emmanuel Macron demande à la ministre de la Justice de se pencher sur un cas particulier qui est entre les mains de magistrats", a-t-elle développé.
Par ailleurs, il viole également la présomption d’innocence, d’après la présidente RN, quand il dit qu’il y aura une suspension de policier dès qu’il y a des soupçons avérés. "Cela veut dire que le soupçon entraîne la suspension et c’est totalement l’inverse de la présomption d’innocence", a-t-elle renchéri.
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