La nouvelle a créé la surprise dans le paysage politique français. Les deux protagonistes du mouvement Reconquête ! sont les seules personnalités politiques françaises ayant reçu leurs cartons d’invitation pour assister à l’investiture de Donald Trump.
L’information, révélée par Politico le 8 janvier, a été confirmée par le compte officiel de Reconquête ! dans l’après-midi.
Ce privilège, réservé aux deux représentants français, illustre la proximité politique et idéologique entre Éric Zemmour, ancien candidat à l’élection présidentielle et le président américain récemment élu.
Sarah Knafo, conseillère et eurodéputée de Reconquête !, entretient également des relations étroites avec les réseaux conservateurs américains. Elle avait participé à des événements majeurs, tels qu’une commémoration en Floride en présence de Donald Trump, et avait visité des think tanks influents comme le Claremont Institute.
Alors qu’ Eric Zemmour et Sarah Knafo sont invités, une absence notable suscite des interrogations : celle de Marine Le Pen et de tout représentant du Rassemblement National. En dépit de sa place de finaliste aux deux dernières élections présidentielles françaises, Marine Le Pen n’a pas été conviée, une omission qui reflète un éloignement stratégique entre elle et Donald Trump.
Son entourage reste prudent sur le sujet. Si certains indiquent qu’un déplacement « n’est pas envisagé », d’autres, comme Louis Aliot, reconnaissent que cette possibilité « est en réflexion ». Cependant, aucun membre de son parti ne figure officiellement sur la liste des invités.
La participation d’Éric Zemmour et Sarah Knafo à cette intronisation dépasse le cadre protocolaire. Selon la déclaration d’un cadre de Reconquête ! au Parisien, cet événement est une opportunité précieuse pour « créer des liens avec la première puissance mondiale ».
Pour l’heure, leur présence reste unique parmi les personnalités politiques hexagonales. La cérémonie du 20 janvier promet ainsi d’être un moment clé, renforçant les alliances idéologiques entre l’extrême droite française et le camp conservateur américain.