A la suite de la publication des enregistrements d’une conversation par Mediapart, Alexandre Benalla a porté plainte pour « atteinte à l’intimité de la vie privée ».
Des enregistrements d’une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase ont été publiés par Mediapart le 31 janvier. Captés le 28 juillet dernier au Quartier Général de campagne d’En Marche, les enquêteurs sont en train de les examinés. L’ancien chargé de missions de l’Elysée devrait être ainsi entendu cette semaine. Et ces bandes constituent la preuve d’une violation du contrôle judiciaire car il leur a été interdit de rentrer en contact, a rapporté Le Figaro.
Face à cette mise en cause, Alexandre Benalla a déposé une plainte jeudi 14 février dernier pour « atteinte à l’intimité de la vie privée », « atteinte à la représentation de la personne ». Mais également, « détention illicite d’appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d’interceptions », d’après Le Journal du dimanche.
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Cette plainte insiste ainsi sur la légalité de ces enregistrements. Ils ne sont pas les résultats d’écoutes judiciaires ni d’écoutes administratives déclarées, a indiqué l’avocate d’Alexandre Benalla. Ils pourraient même provenir d’une sonorisation de l’appartement effectuée par un service français ou étranger ou voire par une officine, a-t-elle continué. Dans ce cas, ils ne pourront pas être retenus comme preuve contre son client.