Alors que le Parquet national financier (PNF) a récemment annoncé l’ouverture d’une enquête contre l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007, celle-ci a réfuté certaines accusations dont elle fait l’objet.
L’ancienne ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, s’est défendue sur Facebook, mercredi 15 janvier. En effet, le Parquet national financier a récemment ouvert une enquête préliminaire la visant, après les révélations troublantes de la cellule investigation de Radio France. Cette enquête déterminera l’usage des moyens mis à sa disposition pour son poste d’ambassadrice des pôles.
Nommée à ce poste en 2017 par le gouvernement, Ségolène Royal s’est montrée très critique envers ce dernier. La fin de ses fonctions en tant qu’ambassadrice doit être officialisée durant le Conseil des ministres du vendredi 24 janvier, rapporte Franceinfo.
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Sur son compte Facebook, Ségolène Royal réagit. Elle a ainsi écrit la légitimité de l’enquête dans une démocratie où la transparence sur l’utilisation des fonds publics est de rigueur. "Dans le cadre de cette enquête, toutes les pièces justificatives sont disponibles sur chacune des insinuations formulées", poursuit-elle.
L’ancienne ministre n’a pas hésité à détailler les accusations dont elle fait l’objet, dont une absence durant des réunions du Conseil de l’Arctique. Pour se défendre, Ségolène Royal a assuré que ses accusateurs n’ont pu en justifier qu’une seule sur les 12 réunions initialement revendiquées.
L’ex-candidate socialiste à la présidentielle a indiqué qu’elle avait des preuves sur le déplacement de ses collaborateurs durant les dédicaces de son dernier livre "Ce que je peux enfin vous dire". Selon ses dires, les frais ont été pris en charge par les éditions Fayard.
En ce qui concerne les dépenses de fonctionnement à la charge du ministère, soit 41 570 euros en 2018 et 20 207 euros en 2019, les règles ont toutes été respectées, précise-t-elle.
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