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Le président de la République Emmanuel Macron se trouve dans le viseur de Jean-Luc Mélenchon. Le leader de La France insoumise l’accuse directement dans une interview accordée à "La Provence".
Le 16 octobre dernier, les sièges de la France Insoumise et du du Parti de gauche ainsi qu’à son domicile et chez plusieurs de ses proches ont été perquisitionnés. Si Jean-Luc Mélenchon a d’abord dénoncé une offensive politique de toute la Macronie, il est allé plus loin en accusant directement le chef de l’Etat. "Le coupable du coup-monté est à l’Elysée", a lâché le leader de LFI, dans un entretien à paraître samedi 27 octobre dans le quotidien régional La Provence. "Je suis sous le choc", a renchéri le député des Bouches-du-Rhône sur son site internet.
Jean-Luc Mélenchon tente toujours de chercher le coupable dans cette affaire de perquisition. Lundi 22 octobre, il a dénoncé une "guerre" menée contre lui par "une partie" de la justice, de la police et des médias, précise France info. Deux enquêtes préliminaires ont été ouvertes et visant LFI. L’une est relative à des "surfacturations" présumées lors de la campagne présidentielle 2017. L’autre concerne de présumés emplois fictifs d’assistants au parlement européen.
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La ministre de la Justice Nicole Belloubet n’est pas restée sans réagir face aux accusations de Jean-Luc Mélenchon. "J’en ai assez de tous ces soupçons qui pèsent sur l’indépendance de la justice", avait-elle martelé lundi sur BFMTV. La garde des Sceaux a d’ailleurs nié fermement avoir été au courant de ces perquisitions avant qu’elles n’aient débuté. "La justice n’est pas aux ordres, ce serait insultant de penser le contraire", a-t-elle insisté vendredi lors d’un déplacement à Marseille.