C’est le troisième et dernier référendum du processus de décolonisation de l’accord de Nouméa (1998). La date avait été annoncée par le ministre des Outre-mer à Paris au début de ce mois de juin.
A la suite des discussions entre loyalistes et indépendantistes à l’invitation du Premier ministre, S. Lecornu avait annoncé, le 2 juin, que le 3e référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie aura lieu le 12 décembre 2021. Cette consultation est décisive pour le sort institutionnel de l’archipel.
Après abstention ou opposition des indépendantistes, les élus du Congrès ont rendu à une courte majorité un avis favorable à la tenue de ce référendum à cette date. Ce dernier permettra de décider si le territoire restera français ou deviendra indépendant.
Il s’agit de l’ultime référendum du processus de décolonisation de l’accord de Nouméa (1998), après les deux premiers, les 4 novembre 2018 et 4 octobre 2020. Mercredi 22 juin, 28 voix - des élus non- indépendantistes (25) et des élus de l’Eveil Océanien (3) - sur un total de 54 ont émis un avis favorable au projet de décret.
Beaucoup dans les rangs indépendantistes (12), rejoints par des élus (2) issus de petites formations, s’y sont opposés, tandis que 12 élus de l’Union Calédonienne se sont abstenus. "Ce timing nous est imposé par le ministre des Outre-mer, et il n’est pas bon du tout", selon le chef du groupe UNI au Congrès, cité par Le Figaro.