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Le principal opposant russe, Alexeï Navalny a été transféré dans un hôpital en Allemagne. Les médecins berlinois ont annoncé qu’il a été empoisonné. La France dénonce un "acte criminel".
Alexeï Navalny, l’opposant russe, s’est plaint de vives douleurs lors d’un voyage en avion. Il s’est retrouvé dans le coma et hospitalisé dans un hôpital à Omsk (Sibérie). Ses proches ont demandé son transfert dans un centre de soin en Allemagne.
Après son évacuation, des examens ont été effectués par les médecins berlinois. Les résultats ont révélé que l’homme politique russe de 44 ans a été victime d’un empoisonnement.
A la suite de cette déclaration de l’Allemagne, la France a dénoncé, mardi 25 août, un "acte criminel" perpétré à l’encontre de cet opposant. Le pays a ainsi réclamé aux autorités russes une "enquête rapide et transparente", a indiqué le Quai d’Orsay.
"La France exprime sa profonde préoccupation devant cet acte criminel perpétré à l’encontre d’un acteur majeur de la vie politique russe", a annoncé le sous-directeur de la presse au ministère. Il est indispensable, selon ses dires, que les autorités russes diligentent cette enquête afin d’établir les circonstances dans lesquelles cet acte a été commis.
Paris a également estimé que les responsables devront être identifiés et traduits devant la justice. Il a aussi martelé sa volonté d’apporter son "appui dans ces circonstances difficiles" à l’opposant ainsi qu’à ses proches.
Peu avant cette annonce de la France, le Kremlin a critiqué la hâte des médecins allemands à conclure à l’empoisonnement.
Alexeï Navalny se trouve toujours dans un état grave, mardi, mais sa vie n’est pas en danger. Les médecins de l’hôpital de la Charité de Berlin se sont refusés à informer sur l’évolution de son état de santé.
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