Alors qu’il devait être entendu dans le cadre des emplois présumés fictifs du RN (ex-FN) au Parlement européen, Jean-Marie Le Pen n’a pas supporté le comportement tellement arrogant des autorités policières.
Le conseiller de Jean-Marie Le Pen a vendu la mèche dimanche. Le 21 juin dernier, le cofondateur de RN (ex-FN) a fait valoir son immunité d’eurodéputé. Il a alors refusé de recevoir des policiers anti-corruption sur l’affaire des emplois présumés fictifs du RN au Parlement européen. "Tout était en place pour les recevoir, mais le comportement des autorités policières a été tellement arrogant que Jean-Marie Le Pen ne l’a pas admis et les a renvoyées, dans le cadre de son immunité parlementaire", a confié Lorrain de Saint Affrique, confirmant une information du Journal du Dimanche.
Alors que Jean-Marie Le Pen, 90 ans, était hospitalisé pour les suites d’une mauvaise grippe, les policiers l’ont proposé une audition dans ses bureaux à Montretout, dans les Hauts-de-Seine. Son conseiller a évoqué un problème épidermique de comportement non conforme à l’idée que l’ancien président du RN se fait de son statut d’élu et de son rôle historique au sein du parti. Dans cette affaire, l’eurodéputé à la tête du FN pendant près de 40 ans est visé par des procédures de recouvrement. Comme rapporté par Europe1, le Tribunal de l’UE a affirmé que le montant qu’il doit rembourser au Parlement européen s’élève à 320 000 euros.
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Il est à noter que plusieurs assistants et eurodéputés ou ex-eurodéputés ont été mis en examen dans cette affaire d’emplois fictifs. Parmi eux se trouve la présidente du RN Marine Le Pen.