L’idée d’une organisation d’un référendum en même temps que les élections européennes est encore d’actualité et "sur la table", selon Emmanuelle Wargon.
Plus d’un ont pensé que l’idée d’un double scrutin de 26 mai prochain a été déjà abandonnée. Pourtant, jeudi 7 mars, en marge du Grand débat dans les Alpes-de-Haute-Provence, Emmanuel Macron a relancé des spéculations concernant cette proposition. Devant la presse, le chef de l’Etat a déclaré qu’il faudra décider quels types de réponses on veut apporter, a rapporté le journal Le Figaro. "Il y a des choses que le gouvernement peut faire, il y a des textes de loi qui peuvent en découler, il peut y avoir aussi des décisions référendaires", a-t-il annoncé.
>>> A lire aussi : Double scrutin du 26 mai : Benjamin Griveaux désapprouve
Sur la chaîne Europe 1, la secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon a indiqué que les dirigeants n’excluent pas la possibilité d’organiser un référendum le 26 mai en même temps que les élections européennes. "Jusqu’ici, toutes les idées sont seulement sur la table, y compris un référendum, un référendum le jour des européennes", a-t-elle continué.
Elle a aussi affirmé, vendredi 8 mars, que le grand débat doit s’achever à la mi-mars et des prises de mesures devront être en découlées. Pourtant, ni la teneur et ni les modalités de ces mesures ne sont pour le moment établies. D’ailleurs, "le président veut se donner du temps avant de décider", a-t-elle poursuivi.
En tout cas, au début du mois de février, plusieurs personnalités que ce soit de la majorité ou du gouvernement ont été déjà réticentes à cette idée de double scrutin du mois de mai.
>>> A lire aussi : Référendum le jour des élections européennes : 55% des Français y sont favorables