Mercredi 8 mars, en marge de son hommage à Gisèle Halimi, le président Emmanuel Macron a annoncé qu’il souhaite inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans la constitution. Le projet devrait se faire "dans les prochains mois".
Gisèle Halimi, avocate féministe, avait fait de l’IVG un de ses plus grands combats. Dans son discours d’hommage, le chef de l’État a dit : "je veux aujourd’hui [...] graver la liberté des femmes de recourir à l’interruption volontaire de grossesse". Il a aussi affirmé, dans des propos rapportés par les médias français comme le JDD que "pour assurer solennellement que rien ne pourra entraver ou défaire ce qui sera ainsi irréversible".
En marge du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le président a repris la proposition d’Aurore Bergé, cheffe de file des députés Renaissance à l’Assemblée, d’inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. L’élue avait déclaré : "ma conviction de femme, de citoyenne et de parlementaire, c’est qu’avant la fin du mandat, la Constitution aura été modifiée et intégrera le droit à l’IVG".
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Plus tard, c’est Mathilde Panot de La France Insoumise qui avait déposé un texte en faveur de l’inscription de l’IVG dans la Constitution. Un texte qui a été très largement adopté à l’Assemblée. Par ailleurs, le Sénat s’est aussi prononcé favorable au projet, en soulignant que la "liberté de la femme" d’y recourir soit inscrite.
De ce fait, comme le note le média source cité plus haut, il ne restait plus que les deux Chambres du Parlement pour "se mettre d’accord sur la formulation à adopter".
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