Dans la soirée du mercredi 15 décembre, TF1 et LCI ont diffusé une interview du président de la République. Covid-19, retraites, présidentielle… retrouvez les principaux sujets évoqués lors de cet entretien.
Emmanuel Macron s’est exprimé, mercredi, dans l’émission intitulée "Où va la France ?", diffusée sur les chaînes TF1 et LCI. La crise du coronavirus faisait partie des sujets évoqués lors de l’interview.
Alors que la France est en pleine 5e vague épidémique, le chef de l’Etat a surtout mis l’accent sur l’importance de la vaccination. Il a promis que "tout sera mis en place" pour que tout le monde puisse avoir sa dose de rappel avant Noël. L’inoculation des enfants de à 11 ans est, selon lui, "souhaitable ", mais reposera sur "le choix des parents". Interrogé sur d’éventuelles restrictions ou la sortie de crise, M. Macron a évité de faire une "quelconque prédiction". "Celui qui dicte le rythme c’est le virus", a-t-il dit.
Le locataire de l’Elysée a également parlé de la réforme des retraites. Il persiste à dire que cette dernière est "indispensable". "S’il n’y avait pas eu la crise sanitaire, elle serait allée à son terme".
Insistant sur le fait qu’elle est nécessaire, le chef de l’Etat a indiqué que "nous avons besoin de conduire cette réforme, mais pas exactement la même que celle qui avait été envisagée". Il a donné les grandes lignes du chantier : il faudra travailler plus longtemps, "adapter ce temps de vie au travail". Le Président s’est aussi prononcé en faveur de la sortie des régimes spéciaux.
A quatre mois l’élection présidentielle, Emmanuel Macron n’est pas encore déclaré candidat à sa réélection. Lors de cette interview, il a pourtant refusé de se prononcer sur une éventuelle candidature.
"Je n’ai jamais pensé qu’on pouvait transformer un pays en 5 ans. Je continue à me projeter", a déclaré le locataire de l’Elysée, soulignant qu’il agirait "jusqu’au dernier quart d’heure" de son mandat. Le chef de l’Etat a indiqué que s’il était en lice "comme les autres", il "ne pourrait pas prendre des décisions qu’il (je) doit prendre là, maintenant, compte tenu de la situation sanitaire".
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