Mercredi 1er décembre, le président de la République a parlé de l’affaire concernant son ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, en Conseil des ministres. Il a mis l’accent sur l’importance "de faciliter et d’accompagner la libération de la parole, le recueil des plaintes, l’efficacité de la justice".
Dans une enquête diffusée sur France 2, le 25 novembre passé, un épisode d’"Envoyé spécial" a donné la parole à plusieurs femmes qui accusent Nicolas Hulot de viols et d’agressions sexuelles. Le lendemain, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire. Face à cette situation, l’ex-ministre de la Transition écologique a décidé de quitter définitivement la vie publique.
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Emmanuel Macron se serait exprimé sur le sujet en Conseil des ministres mercredi 1er décembre. En préambule, le chef de l’Etat a déclaré : "Il faut que la parole se libère et c’est très bien qu’elle se libère". Il a cependant indiqué que "la justice ne se fait pas dans les médias, pas dans les tribunaux médiatiques", note le quotidien Libération.
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Le locataire de l’Elysée sa souligné que "la position du gouvernement sur ce sujet est constante". "Nous n’accepterons jamais une société de l’opacité ou de la complaisance. Et nous ne voulons pas non plus d’une société de l’inquisition", selon ses dires. Pour Emmanuel Macron, "l’enjeu, c’est de faciliter et d’accompagner la libération de la parole, le recueil des plaintes, l’efficacité de la justice".