Ce mardi 4 janvier dans une interview qui a été publiée par le journal le Parisien, le chef de l’État s’en prend aux personnes non-vaccinées. Les réactions des opposants ne se sont pas fait attendre.
Des phrases chocs ?
Dans une interview publiée ce mardi soir dans le journal le Parisien, le président de la République Emmanuel Macron s’en prend directement aux personnes non-vaccinées :
"Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout, c’est ça la stratégie", explique le chef de l’État.
Dans son interview, le cher de l’état parle également des antivax responsable selon lui, de faute morale :
"Le fait même que l’on pose la question du refus de soin pour des gens non vaccinés est un drôle de virus. Et ça, c’est l’immense faute morale des antivax : ils viennent saper ce qu’est la solidité d’une nation. Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen", affirme-t-il.
Après la publication de cette interview, il n’a pas fallu très longtemps pour que les opposants d’Emmanuel Macron réagissent :
« Cette vulgarité et cette violence du Président de la République prouvent qu’il ne s’est jamais considéré comme le président de tous les Français. C’est une faute politique mais aussi une faute morale lourde !", explique Marine Le Pen.
"Le Président maîtrise-t-il ce qu’il dit ? L’OMS dit "convaincre plutôt que contraindre". Et lui ? "Emmerder davantage". Consternant", affirme Jean-Luc Mélanchon.
"Emmanuel Macron dit bel et bien : "J’ai envie d’emmerder". Ce n’est pas seulement la déclaration cynique d’un politicien qui veut exister dans la campagne présidentielle. C’est la cruauté avouée, assumée, qui parade devant des Français méprisés", explique Eric Zemmour.
Matthieu Patou-Parvédy