Le président américain accuse l’Organisation mondiale de la santé d’être trop proche de la Chine et de mal gérer la pandémie. Mais malgré ces propos, le chef de l’Etat français a réaffirmé sa confiance en l’institution.
Le mardi 7 avril, Donald Trump a fulminé l’Organisation mondiale de la santé, jugeant l’institution trop proche de Pékin. Critiquant la décision de l’OMS de se prononcer contre la fermeture des frontières aux personnes provenant de Chine au début de l’épidémie de coronavirus, il avait alors dit que tout semblait "très favorable" à ce pays. C’est pour lui inadmissible.
Le dirigeant américain a alors menacé de suspendre la contribution financière des Etats-Unis - qui est la plus importante - au fonctionnement de l’OMS. "Nous allons examiner cette possibilité", a-t-il déclaré au cours de son point de presse quotidien à la Maison-Blanche.
En réaction à ces propos de Donald Trump, l’Organisation mondiale de la santé a dénoncé une "politisation" de la crise. Lors d’une conférence de presse virtuelle, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré : "Ne politisez pas le virus. Pas besoin d’utiliser le Covid pour marquer des points politiques". L’institution a par ailleurs appelé Pékin et Washington à s’unir pour combattre le coronavirus.
Le mercredi 8 avril, le secrétaire général des Nations unies et la présidence française ont apporté leur soutien à l’OMS. Le chef d’Etat Emmanuel Macon s’est entretenu avec le patron de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus, pour lui "réaffirmer sa confiance dans l’institution", selon l’Elysée.
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