Emmanuel Macron a pris une photo entre deux adolescents à Saint-Martin. L’un des jeunes a été en train de faire un doigt d’honneur. Cela a créé la polémique.
Samedi 29 septembre, lors de son déplacement à Saint-Martin, Emmanuel Macron a posé avec deux jeunes hommes. Le président souriait alors que l’un des jeunes a fait un doigt d’honneur. Ce dernier, en torse nue, fait ses études en CAP. L’autre, à sa gauche est un ancien braqueur, il vient de sortir de prison. Le président lui faisait la morale et lui ordonne de trouver du travail.
La photo a été publiée sur les réseaux sociaux. Et les opposants n’ont pas mis du temps pour lancer des vives critiques. Marine Le Pen a été parmi les premiers à réagir. Elle a qualifié cela d’impardonnable. "Les mots manquent pour exprimer notre indignation", a-t-elle déploré. Puis, elle a signifié que la France ne mérite surtout pas cela. "C’est impardonnable", a conclu la présidente du Rassemblement national sur Twitter selon Europe 1.
Egalement, dans cette même lignée, le maire de Béziers et fondateur de Reporters sans Frontières avait lui aussi son mot à dire. Il s’est indigné en disant que la minime dignité qu’a le président est en train de se perdre dans la vulgarité. Il a fait remarquer aussi que le costume de président est devenu bien trop large selon Le Figaro.
On ne trouve même plus de mots pour exprimer notre indignation.
La France ne mérite certainement pas cela. C’est impardonnable ! MLP pic.twitter.com/Lvf2k8cO8S— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 30 septembre 2018
Il ne reste quasiment rien. Que des lambeaux de dignité qui se perdent dans la nuit de la vulgarité. Le costume de président est devenu bien trop large. #Macron pic.twitter.com/RROb3ZvB74
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) 30 septembre 2018
De son côté, Emmanuel Macron a tenté de calmer la polémiqe. Le président a ainsi annoncé durant un point de presse à Baie Orientale qu’il avait battu Marine Le Pen lors de l’élection car il aime chaque enfant de la République. "J’aime chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises", a-t-il signifié. Chaque enfant n’a pas le choix d’être né dans tel ou tel endroit. Des propos bien applaudi par l’assistance.
Le chef d’Etat a aussi raconté que ces deux adolescents avaient porté une jeune fille handicapée l’embrasser. Il a ainsi insisté que c’est le résultat de la confiance du respect qu’il leur a accordés. "Ils ont été capables de faire ça car je les ai regardés avec confiance, parce que je les ai respectés. C’est ça la République", a réitéré le président. Il a tenu à assurer qu’il est le président de la République et qu’il ne lâchera pas le peuple.