ABIR SULTAN/AP/SIPA
Le président a évoqué l’affaire Mila en soulignant que : "Nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions". Emmanuel Macron a aussi indiqué que l’Etat devrait protéger l’adolescente.
Interviewé par Dauphiné Libéré, Emmanuel Macron est revenu sur l’affaire Mila, l’ado de 16 ans qui est menacée de mort après les critiques sur l’Islam. Une fois de plus, le président a défendu le droit au blasphème. Selon lui, la loi est claire : "Nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions".
L’affaire Mila a été très commentée par des personnalités politiques à l’instar de la ministre de la Justice Nicole Belloubet. Celle-ci a d’abord fait remarquer qu’insulter une religion constitue "une atteinte à la liberté de conscience". Elle est ensuite revenue sur ses propos en soulignant l’"inexactitude" de ses propos.
De son côté, le vice-président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a pris la défense de Mila en lançant : "Je suis Mila comme j’étais Charlie".
Lors de cette interview, Emmanuel Macron a aussi assuré que l’Etat va prendre sa responsabilité pour protéger Mila. Il a assuré qu’ : "On lui doit donc une protection à l’école, dans sa vie quotidienne, dans ses déplacements". Le chef d’Etat a indiqué que les enfants et les ados doivent être "mieux protégés" contre les "nouvelles formes de haine et de harcèlement en ligne", rapporte RTL.
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