Emmanuel Macron a souligné lors de la Fête de la musique à l’Élysée qu’il y a des positions extrêmes qui ne peuvent être tolérées. Il a également réaffirmé sa justification de dissoudre l’Assemblée nationale.
Lors de la Fête de la musique, dans la soirée du vendredi 21 juin, Emmanuel Macron a mis sur un pied d’égalité les extrêmes et a réitéré son soutien à la dissolution de l’Assemblée, encourageant à ne pas craindre cette décision. Devant le public, dans la cour d’honneur de l’Élysée, le Président a dit : "j’entends partout dans le pays des débats depuis quelques jours". Il a insisté : "le 9 juin dernier, j’ai pris une décision très grave, très lourde et je peux vous dire qui m’a beaucoup coûté. Non, non, non il ne faut pas avoir très peur".
> À lire aussi : Édouard Philippe estime qu’Emmanuel Macron a "tué la majorité"
Il a mentionné le score élevé de l’extrême droite, atteignant 40% lors des élections européennes en combinant les résultats du RN et de Reconquête, expliquant ainsi sa décision. Il a également critiqué la gauche radicale au sein du Nouveau Front populaire. "Contrairement à ce qu’ils disent, l’un n’est pas le rempart de l’autre. Ils votent ensemble les motions de censure", a accusé Emmanuel Macron, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro. Sous les applaudissements, le Chef de l’état a insisté sur le fait qu’il y a certaines extrémités intolérables. "Je vous le dis en responsabilité, on ne peut pas l’air de rien les laisser monter en se disant ’c’est très grave et ça va arriver’. C’est maintenant qu’il faut être responsable", a-t-il lancé.
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re