Emmanuel Macron : "La Turquie n’est plus un partenaire"

LINFO.RE – créé le 10.09.2020 à 17h50 – mis à jour le 10.09.2020 à 17h50 - La rédaction

	Tweet

Ce jeudi 10 septembre, le président Emmanuel Macron a appelé l’Europe à porter "une voix plus unie et plus claire" face à la Turquie, qui "n’est plus un partenaire".

A lire également

Tensions diplomatiques entre la France et Haïti après des propos polémiques d'E. Macron — Tensions diplomatiques entre la France et Haïti après des propos polémiques d’E. Macron

Inquiétude grandissante autour de l’arrestation de Boualem Sansal : E. Macron suit de près la situation

"Nous, Européens…"

Avant que ne se tienne un sommet des pays du sud de l’Union européenne à Ajaccio (Corse), Emmanuel Macron a tenu à appeler l’Europe à porter "une voix plus unie et plus claire" face au gouvernement turc, qui "n’est plus un partenaire". "Nous, Européens, devons être clairs et fermes avec le gouvernement du président Erdogan qui, aujourd’hui, a des comportements inadmissibles", a-t-il affirmé dans des propos rapportés par la presse française.

Selon lui, le chef d’état turc doit "clarifier ses intentions", en faisant part de son "souhait profond" de "réengager un dialogue fécond avec la Turquie".

Des pratiques "inacceptables"

Pour Emmanuel Macron, "il y a eu des pratiques inacceptables sur les côtes libyennes" à l’encontre de la frégate française qui opérait sous le commandement de l’OTAN. "La Turquie a signé des accords inacceptables avec le gouvernement d’entente nationale libyen, niant les droits légitimes de la Grèce", a dénoncé le président français en pointant du doigt la façon de faire des Turcs, notamment "des pratiques de forage en zone chypriote (...) qui sont aujourd’hui inacceptables".

Ce jeudi en fin d’après-midi à Porticcio, près d’Ajaccio, Emmanuel Macron va participer au septième sommet du Med7, un forum informel des pays du sud de l’UE. Seront également présents : les dirigeants espagnol Pedro Sanchez, italien Giuseppe Conte, portugais Antonio Costa, grec Kyriakos Mitsotakis, maltais Robert Abela et chypriote Nikos Anastasiades. Ils évoqueront notamment les tensions en Méditerranée orientale entre la Grèce et la Turquie.