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En déplacement à Colombey-les-Deux-Églises ce jeudi, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a évoqué la crise provoquée par la démission de Gérard Collomb.
Le départ de Gérard Collomb a fait la une des journaux depuis mercredi. Une démission qui a engendré une crise au sein de la "macronie". Lors de son déplacement à Colombey-les-Deux-Églises ce jeudi, le président français a fait allusion à ce repli du ministre de l’Intérieur remplacé par intérim par le Premier ministre Edouard Philippe. "Ce ne sont pas les péripéties du quotidien qui doivent décider pour une nation", a déclaré Emmanuel Macron avant de louer la Constitution de 1958. A son avis, la force de cette dernière permet au président d’avancer et d’éviter "la tyrannie de l’immédiateté, une absurdité contemporaine". Pour autant, il conteste l’idée qu’elle concentrait trop les pouvoirs aux mains du président.
Emmanuel Macron a adopté le ton de l’optimisme. Il est impossible d’avancer et de faire quelque chose si les péripéties du quotidien, tout ce qui se passe, les sondages, etc. sont analysés de plus près, a soulevé le chef de l’Etat. Le président de la République avait déjà minimisé la portée de la démission de Gérard Collomb. Selon lui, il y a un gouvernement au travail, et le reste n’est que péripéties.
Les partisans d’une VIème République n’ont pas de place dans la société, selon Emmanuel Macron. "Je crois que ceux qui vont dans ce sens et, comme dirait le général, sautent comme des cabris sur leur chaise pour vouloir une VIème République, n’aiment tout simplement pas l’État et n’aiment pas qu’on décide", a-t-il déclaré sur le récit d’Europe1. Le chef de l’Etat a en effet vanté la "solidité" et la "souplesse" de la Constitution modifiée à plusieurs reprises en 60 ans.
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