Dans son nouvel ouvrage ‘Ce qui nous porte’ (Le Seuil), à paraître ce vendredi, la députée écologiste remet en question les "Trente Glorieuses." Elle critique cette période souvent idéalisée, qu’elle considère comme un moment de rupture dont la société doit se détacher pour construire un avenir plus durable et inclusif.
Sandrine Rousseau y propose une analyse percutante des Trente Glorieuses, une époque marquée par des avancées sociales mais également par un manque de conscience écologique et sociale. Elle reconnaît les bénéfices de cette période. Toutefois, la députée écologiste affirme que les mythes qui l’entourent doivent être déconstruits pour laisser place à une vision plus adaptée aux défis actuels. Selon elle, il est temps de repenser notre société en intégrant des valeurs environnementales et sociales plus équitables.
L’auteure affirme qu’ Emmanuel Macron a "peur de son peuple et de son époque." Selon elle, la longue période sans gouvernement qu’a connue la France reflète une incapacité du président à s’adapter aux besoins urgents de la société. Elle considère que Macron a joué avec les Français de manière presque sadique, en restant attaché à des références du passé qui ne répondent plus aux réalités d’aujourd’hui.
Elle critique également la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre et le qualifie de symbole de la nostalgie des Trente Glorieuses. Pour Sandrine Rousseau, Barnier incarne cette époque révolue et témoigne de l’obsession de Macron pour un modèle de société dépassé. Elle suggère que cette nomination est une preuve de l’incapacité de l’actuel président à envisager une transformation de la société.
Source : 20minutes.fr