Un hommage va être rendu aux chefs militaires de la Grande Guerre samedi 10 novembre, en passant de Joseph Joffre au à Philippe Pétain.
"C’est une cérémonie en hommage aux chefs militaires, du caporal au général ", a affirmé mardi le porte-parole des armées, Patrik Steiger, en précisant que l’hommage ne sera pas ouvert à la presse.
Selon lui, le CEMA (chef d’état-major des armées) tenait à ce qu’il soit rendu hommage aux chefs. "Il ne faut pas laisser croire qu’il y avait juste le poilu, le combattant et personne au milieu d’eux", a-t-il dit. Le général Fançois Lecointre a proposé cet hommage qui a "été validé par l’Élysée", et aura lieu à la veille d’une cérémonie à l’Arc de Triomphe en présence de dizaines de chefs d’État et de gouvernement. Emmanuel Macron ne sera pas présent.
Pour sa part, l’Élysée a souligné la "mémoire particulière" de Philippe Pétain, héros de la Grande Guerre et symbole de la collaboration avec l’occupant nazi en 1940-44, qui posait "problème ". "Du point de vue du président, c’est bien le combattant qui est au cœur des célébrations de ce Centenaire (...) Le combattant de 14-18 c’est un civil qu’on a armé et envoyé au front ", est-il dit du côté de la présidence.
Philippe Pétain est né le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais) et décédé en captivité le 23 juillet 1951 à Port-Joinville, sur l’île d’Yeu (Vendée). Il a été parmi les indignés nationaux en 1945.
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